jeudi 13 septembre 2012

Football (Election à la Caf)

Jacques Anouma ne récule pas face à Issa Hayatou


Les candidatures sont ouvertes
Le dépôt des dossiers de candidatures pour la présidence de la confédération africaine de football est ouvert depuis le 10 septembre dernier. Dès lors, les candidats ont jusqu’au 3 décembre prochain, à minuit pour se signaler. Candidat déclaré dans la presse, l’Ivoirien, Jacques Daniel Bernard Anouma a annoncé les hostilités en début de semaine à Dakar, au Sénégal. L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a réaffirmé sa position. Cependant, Jacques Anouma, qui a demandé officiellement le parrainage de la Fédération de son pays attend que le président Augustin Sdy Diallo, son successeur porte sa candidature jusqu’à la Caf.
Contrairement à ce que d’aucuns pensaient, Jacques Anouma n’est hors course. Visé par un amendement de texte (voté à 44 voix contre 6 contres) qui indique  que « tout candidat aux élections à la présidence de la Caf, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la Caf », Jacques Anouma s’est dit inexpugnable. «Je ne me sens pas concerné, parce que depuis 2007, date de mon élection au comité exécutif de la Fifa, je suis membre du comité exécutif de la Caf». C’est clair, Issa Hayatou, le Camerounais aura sur sa route l’Ivoirien Jacques Anouma lors de l’élection du président de la Caf en mars prochain au Maroc. Et ceci, malgré toutes les tentatives de le mettre à l’écart.
 Pour se jeter résolument dans l’arène, il faut que la Fif se décide à agir en présentant Jacques Anouma comme étant son candidat. D’ailleurs, il ne peut pas en être autrement. Dès lors que le Président Alassane Ouattara et son Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou ont décidé de prendre à bras le corps cette candidature de M. Anouma.  Anouma est le candidat de la Côte d’Ivoire. Que veut-on de plus ?
                                                                                                                                      PAUL BAGNINI

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