jeudi 13 septembre 2012

Basket-ball (Coupe d’Afrique des clubs champions)




Berthé Sali (capitaine Abc) :
Salimata Berté la capitaine de l'équipe de l'Abc
«Ça aurait été catastrophique pour l'Abc d’être absent à cette phase finale»
Brillant lors de la phase éliminatoire zone3 des Coupes d’Afrique des clubs champions qui a eu lieu du 1er au 10 septembre dernier à Monrovia, la capitale libérienne, l’Abidjan basket club (Abc) est rentré mercredi soir à Abidjan. A peine arrivés, les Abidjanais s’enferment dans leur laboratoire de Ceti, en zone 4 pour préparer la phase finale prévu du 18 au 29 octobre prochain au Palais des sports de Treichville, à Abidjan. «Nous n’avons pas assez de temps à perdre. La phase finale approche à grands pas. Ça aurait été catastrophique que l’Abc soit  absent à cette phase finale, surtout qu’elle a lieu chez nous, à Abidjan. Dans tous les cas, nous restons concentrées. Dès ce vendredi, nous reprenons les entraînements», confie Berté Sali, la capitaine de l’équipe féminine, qui a fait feu de tout bois lors du tournoi de Monrovia (22 points en moyenne par match). Pour l’internationale ivoirienne, la bataille ne fût pas aisée dans la capitale libérienne. «Nous avons tourné avec un effectif de 7 joueuses. Betty Kalanga, le pivot principal de notre équipe a eu des problèmes de qualification et la seconde meneuse, Kadi n’a pas été autorisée par Fiba – Afrique à prendre part au tournoi». En effet, par une mesure impopulaire qui n’autorise que les joueurs âgés de plus de 17 ans à participer à la compétition, la jeune joueuse de l’Abc, tout comme bien d’autres athlètes, a  tout simplement été recalée. En plus de ces absences de taille, la nouvelle meneuse de jeu d’origine sénégalaise, Mame Diodio Diouf, extraordinaire (29 points contre K-Delta, à l’ouverture) a été mis hors du circuit suite à une blessure au niveau de la tête. «Mais nous tenons tellement à la Coupe d’Afrique qu’on a été presqu’obligées de nous décupler pour arracher la qualification. Cette performance à Monrovia a été possible grâce à l’union de nos forces. Mais surtout grâce à notre volonté et notre détermination à être présent Parce que cela allait être insupportable pour nous, de ne pas jouer la phase finale alors qu’elle a lieu chez nous à Abidjan», estime Berté Sali. Selon elle, cette performance réalisée au Liberia leur permet de compenser le titre de champion de Côte d’Ivoire perdu dans des conditions qu’elle n’arrive toujours pas à expliquer. PAUL BAGNINI

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