mardi 25 septembre 2012

Election à la Caf

L'ancien président de la Fif a du pain sur la planche.
Pourquoi la candidature de Jacques Anouma sera rejetée
Il sera difficile à Jacques Anouma, candidat ivoirien déclaré à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) de faire accepter son dossier par l’assemblée générale élective, e, mars 2013, au Maroc. L’ancien patron du football ivoirien est bel et bien la cible de l’amendement Raouraoua. C’est le président du Groupe d'action pour le renouveau du football en Afrique (Garf-Afrique), le Béninois, Anjorin Moucharafu, réputé très proche du rival de l'Ivoirien qui le révèle dans un très long communiqué de presse.  Dans le communiqué, l’homme de main d'Issa Hayatou  tente d’abord de noircir le palmarès de l’Ivoirien avant de dévoiler le plan sadiquepréparé contre Jacques Anouma.
Pour Anjorin et compagnie, il est clair : Jacques Anouma ne peut pas être candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf), au regard de l’amendement Raouraoua.  Tout simplement parce qu'il n’est pas membre du Comité exécutif de la Caf.
Selon la structure dirigée par le président de la Fédération béninoise de football, Anjorin Moucharafou, Anouma ‘’ne s’est jamais fait, en effet, élire par une assemblée générale quelconque comme membre du comité exécutif de la Caf’’. Or, selon les nouveaux textes de l’instance dirigeante du football africain votés le 3 septembre dernier aux Seychelles, ‘’tout candidat aux élections à la présidence de la Caf, outre ses compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du Comité exécutif de la Caf’’.
Fort de sa double élection au comité exécutif de la Fifa, le président Anouma avait, dans un entretien avec des médias sénégalais, dit qu’il ne se sentait aucunement concerné par cette loi.
‘’Je suis visé mais je ne me sens pas concerné’’, avait-il dit au sujet de cette loi votée. Il leur avait même dit qu’il attendait l’appui de la Fédération ivoirienne de football (Fif) ou de toute autre Fédération africaine pour présenter sa candidature à l’élection à la présidence de la Caf prévue au Maroc, en mars 2013.
Anouma avait indiqué qu’il se battait pour des questions de principes de démocratie pour que d’anciens ou  présidents en exercice de Fédérations africaines, des footballeurs à la retraite, puissent avoir le droit, s’ils ont des idées, de postuler à la présidence de la Caf. Sur la question de son appartenance au comité exécutif de la Caf, le Garf rappelle que ‘’toute la famille du football sait que  Jacques Anouma a été élu par deux fois membre du comité exécutif de la Fifa’’.
‘’A la Caf, il est un membre honorifique qui ne bénéficie pas de droit de vote. La preuve, il n’est président d’aucune commission technique de la Caf, une prérogative dévolue aux seuls membres du Comité exécutif’’, poursuit le texte, qualifiant la sortie médiatique de l’ancien président de la Fif dans les médias ‘’d’intoxication’’.
Parlant de l’ancien président de la Fif qui a qualifié la Côte d’Ivoire à ses deux premières phases finales de coupe du monde (2006 et 2010) de son histoire, le Garf relève que ‘’ce n’est pas le fruit de son travail’’.
‘’Cette équipe a été construite depuis l’Europe et grâce aux talents issus des centres de formation de l’Asec’’, informe la déclaration, rappelant que ''malgré les sommes énormes investies par le gouvernement ivoirien, il n’a gagné aucun titre''. PAUL BAGNINI

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